Second volet d'une Aventure Humaine 2005-2006

9.15.2006

Fin ( 3/ 3 )

La fin aura été tardive..Mais je ne pouvais clôturer ce blog " comme ca" sans une hypothétique suite... Mais voilà que cette suite vient d'arriver ... L'histoire de l'hypokhâgne a trouvé une nouvelle écrivaine...Et oui, cette année, la parole sera à une femme. Karine, vanvéenne depuis deux semaines et qui s'est proposée de poursuivre le blog pendant sa première année de prépa.
Je ne pouvais espérer mieux. Cela ravira aussi, je pense, le fondateur, Pierre...
Hybloghagne3 est désormais en route... Pour découvrir l'hypokhâgne 2006-2007 à travers les yeux et le coeur de Karine, c'est ici .

*Merci à toi Karine, bienvenue en prépa, et bon courage*


Les machines de Michelet sont remises en route depuis deux semaines, deux semaines de travail déja intense. Beaucoup de nouveaux, découverte aussi des profs de khâgne qui en ravissent plus d'un(e) ... - parait-il - osè-je dire.
Oui "paraît-il" car maintenant c'est une nouvelle histoire que je connaitrais par la méthode
du " bouche à oreille ".
L'école du Louvre a aussi repris les cours lundi...Au début, comme partout, tout est rose, tout est gentil... Mais il semblerait qu'au Louvre, " ca" dure... A suivre donc!
Cependant, je peux dire que la prépa a été comme un prélude au bonheur des études. Elle y a préparé, lentement, sans vraiment porter ses fruits cette année même, mais seulement maintenant, et me laisse enfin prêt à accumuler un savoir dans une filière qui me passionne, et ce, dans un cadre et un décor exceptionnels...

Il ne me reste plus qu'à remercier tous ceux qui m'ont suivi depuis le début, (hypo)khâgneux ou non, de Michelet ou non... Et une pensée particulière à un fidèle petit groupe de khagneux...

3 Comments:

At 15/9/06, Anonymous Anonyme said...

Mon cher alex... tes petites allusions hyper personelles et pas du tout grillées me font toujours rire! ça me manque beaucoup de ne plus t'avoir à côté de moi en classe tous les jours pour rire de trucs complètement débiles et aussi pour les discussions vachement sèrieuses.Les cours ont repris tellement vite qu'on a l'impression d'y être depuis 3 mois, mais ça risque d'être plutôt bien. J'éspère que de ton côté ça se passera comme que tu l'éspères (ça a l'air assez bien parti), c'est vraiment chouette que tu puisses faire ce que tu as toujours voulu et que tu mérites. Même si je suis triste que tu ne sois plus là à michelet je suis trés heureuse de t'avoir et j'ai adoré cette année en ta compagnie ( "oh come on" je ne vais pas m'appitoyer)! Tu manques évidement à ce petit groupe de khagneux (on parlait de toi aujourd'hui à la bk), mais on va pouvoir se raconter nos (nouvelles) vies et toutes les choses chouettes qui vont nous arriver! je pense bien fort à toi, profites bien. A trés vite
...

 
At 16/9/06, Anonymous Anonyme said...

"Comment peut-on être misandre
Devant un si bel Alexandre ?
Avec sa chemise couleur salamandre,
Qui ne rêverait d'en dépendre ?"

Ce fut les premiers mots que j'écrivvis sur ce blogue, en commentant une photo de toi. Je les ai retrouvés avec une petite émotion, tellement le chemin parcouru depuis est inattendu.

Quelques mois plus tard (c'était en janvier), je suis content d'avoir pu connaître les horreurs et les joies de la prépa par ton intermédiaire. Tu as su, la plupart du temps, éviter l'écueil de l'ennui, en respectant au mieux les gens et les choses dont tu parlais. On a ainsi pu sentir aussi bien un agacement qu'une sorte de plaisir, des extrêmes franchis allégrément d'une phrase à l'autre.

J'ai eu pour ma part le plaisir de te connaître mieux, de passer un peu de l'autre côté, d'en savoir un petit plus, et de distinguer certains faits sous-jacents. Pour te comparer à Pierre, ton prédécesseur, je crois que la différence est une sorte de timidité plus grande, qui s'est traduite par une sorte de pudeur délicate, que j'ai surtout aperçue, ensuite.

Au final, c'est pour ta sensibilité, pour ton humour, pour tes crises paranoïaques, pour m'avoir donné un peu d'espoir, pour avoir été un grand seigneur gentilhomme, pour avoir partagé quelques pensées avec moi, pour avoir été véritablement toi que je te remercie à l'infini.

En espérant que l'avenir puisse, comme tu l'espères, te livrer ce dont tu rêves... Mais sache toutefois que rien n'est gratuit, et je te fais confiance pour que tu te battes pour le mériter.

Merci, et adieu Hybloghagne2 !

 
At 9/12/06, Anonymous Anonyme said...

Cher Alexandre,
en tant que "lectrice du Louvre" de ton blog, j'ai lu comme il se doit, quelques articles. Pour être exacte, j'ai lu plus particulièrement les derniers articles. Ta prose est un émerveillement. C'est un plaisir, que de te lire. Je ne sais pas si tu as l'intention de continuer ou si tu écris par ailleurs...En tous cas, il ne faudrait pas que cette belle plume se perde. Il n'y a pas de doute, tu as bien l'âme d'un littéraire. ^^
Je pense pouvoir comprendre ce que tu ressens, vis-à-vis de cette communauté, de "ton cercle" comme tu dis. L'internat et toutes les personnes que tu y as cotoyées doivent te manquer. J'ai ressenti, et ressens quelquefois quelque chose de similaire. L'article "fin 2/3" m'a beaucoup interpellé. Je comprends exactement ce que tu as pu ressentir au moment du départ.
Je ne sais pas si pour toi ça a été la même chose, mais mon premier retour fut très difficile. J'étais contente de rentrer bien sûr. Mais je me suis pris un gros coup de massue sur la tête. Je rentrais "chez moi" et ça ne l'était plus vraiment. On avait beau me dire: "..Mais si! (c'est encore chez toi), quand même!" ou encore "Tu seras toujours la bienvenue"; je pensais à tout ce que j'y avais vécu. Tout ce que j'aurais pu encore y vivre; si..je n'étais pas partie... Le foyer,ma maison, l'environnement habituel. Ce fut le gros choc. C'est seulement, à ce moment-là, que je réalisais que ce ne serait plus pareil. J'avais l'impression que tout ce à quoi je m'étais attachée m'échappait.

Maintenant ça va mieux, heureusement. Je me dis que j'ai de la chance, qu'il ne faut rien regretter. Je suis prête à accueillir ce que la vie me donne, les bras ouverts. Profiter de tout ce que la vie parisienne m'offre comme possibilités. Saisir ma chance.
Cela me fait toujours du bien de rentrer une fois par mois. De revoir tout le monde. De prendre un bon bol d'air.
Profiter de chaque instant ici et là-bas, ou du moins essayer.
Je vivrai d'autres expériences, d'autres choses ici.

"Les années passent, le temps s'écoule, souffle sur nos vies où nos jours sont comme des clones, /Pourtant chaque jour une nouvelle page qui se tourne, un bout d'avenir qui s'écourte (...)" Keny Arkana

 

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